Pour commencer, Gens du Oueb, on va parler ….. Pikler !!! Ça vous étonne ? Ben c’est qu’on se connaît pas alors !! Enchantée de faire votre connaissance. Les autres, je les vois, gloussant derrière leur écran. Oui Pikler (Emmi de son p’tit nom) c’est mon dada depuis quelques années. Faudra un jour que je vous explique comment je suis tombée dans la marmite. Pour l’heure, je veux simplement faire une sorte de bilan sur ce que cette découverte a changé dans mon quotidien.
Avant tout, je vous invite, si vous ne savez absolument pas de quoi je parle, à vous rendre chez mon ami Google pour faire, vous aussi, une petite plongée dans monde d’Emmi Pikler, cette pédiatre hongroise morte en 1984, connue pour avoir dirigé la pouponnière de Loczy créée pour les orphelins de guerre. Allez-y !! On vous attend.
C’est fait ? On y va alors !!
Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que je base mon travail sur une approche « piklerienne » de l’éducation et je pense pouvoir maintenant faire un petit bilan professionnel sur cette façon de faire. Je vous livre donc mes impressions.
Tout d’abord, il faut peut être, pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi mon conseil sus cité, que je rappelle les bases de cette approche telles qu’elles peuvent nous servir dans l’exercice de notre profession d’assistante maternelle.
Travailler « à la Pikler » donc, c’est donner une importance primordiale à la motricité libre : dès 3 mois, l’enfant est donc placé le plus souvent possible à plat dos sur un simple tapis, l’assistante maternelle ayant pris soin de posé autour de lui des jeux adaptés à son évolution.
Ce bébé ne sera jamais mis dans une position qu’il n’a pas expérimenté de lui-même, si bien qu’il ne sera jamais assis avant qu’il ne sache le faire tout seul, qu’il ne sera jamais aidé en le tenant par les mains pour le faire marcher. Ainsi trotteur, transat et même chaise haute ne seront pas utilisés. Plus tard l’enfant expérimentera de lui-même son environnement et les jouets qui sont mis à sa disposition, ce qui implique qu’on ne lui montrera jamais comment poser la pièce de son puzzle ou comment emboîter des éléments. D’une manière générale, on ne lui apprendra rien au sens pédagogique du terme avant qu’il ait au moins 18 mois.
Travailler « à la Pikler » c’est aussi accorder aux soins et aux repas une importance telle qu’ils doivent toujours être source de bien-être pour l’enfant. Chaque enfant accueilli doit sentir que ces moments lui appartiennent totalement et qu’il peut faire confiance à l’adulte. Les gestes doivent être toujours très doux, sans oublier auparavant d’expliquer chaque geste à l’enfant. Tout conflit avec l’adulte doit être évité.
Travailler « à la Pikler » c’est enfin faire une totale confiance à l’enfant qui a les capacités d’être le moteur de son propre développement.
Lorsque j’ai commencé à travailler de cette façon, je ne pensais pas que les résultats seraient si probants.
Je tiens à signaler en tout premier lieu qu’au point de vue acquisition des postures (station assise, marche…) il n’y a aucune différence. Les enfants que j’ai accueillis depuis deux ans ont marché à peu près au même âge que ceux que j’avais stimulés à outrance en me cassant le dos pour leur « apprendre » à faire leur premier pas. Je tiens à faire cette remarque en premier afin de rassurer les personnes qui pourraient penser que laisser faire l’enfant va provoquer un retard dans les acquisitions.
Mais la chose la plus spectaculaire je trouve, c’est que depuis deux ans, je n’ai à déplorer aucune chute, incident ou accident (je touche du bois !!!) qui auraient nécessité l’utilisation de la trousse d’urgence, si bien que je me suis aperçue par hasard que je n’avais pas racheté d’Hémoclar depuis longtemps et que celui que j’avais était périmé.
Je ne dis pas que les enfants ne tombent pas, mais ils ne se font pas mal. Comme on ne les sollicite pas, ils se lancent dans une exploration de l’espace seulement s’ils sont suffisamment sûrs d’eux.
Un exemple précis : le toboggan. Avant j’aidais les enfants à monter sur les marches, je les tenais pour ne pas qu’ils tombent. Il en résultait un stress important de ma part, car les enfants eux ne faisaient pas attention au fait que j’étais là pour les assurer ou pas. Il est donc arrivé qu’ils tombent en essayant de faire seul, un acte qu’ils n’étaient pas capables de faire. Maintenant je ne les aide plus et aucun ne s’est lancé dans l’ascension d’un toboggan si il n’était pas dans la capacité d’arriver jusqu’à bout. Bilan de l’opération Nounou n’est plus stressée et je ne vous dit pas le plaisir de l’enfant quand il arrive enfin à faire comme les copains sur le toboggan. L’aider à monter c’est le priver de ce plaisir.
Au niveau des soins, le changement de couche n’est plus vécu de ma part comme une corvée à laquelle il faut se soumettre. C’est un réel moment d’échange avec l’enfant qui très vite participe activement à son change. Il n’y a pas de pleurs, et l’enfant est serein.
Les repas en général se passent bien pour ce qui est des tout petits. Pour les plus grands, il arrive, au moment de l’apparition des « néophobies » que les repas soient un peu moins cool qu’avec un bébé mais je fais confiance à l’enfant et ce n’est donc plus une source de conflit.
Les parents sont en général satisfaits, d’autant plus que désormais, j’arrive à leur expliquer mon travail en véritable professionnelle, ce qui n’était pas forcément le cas au début. Certains parents m’ont fait remarquer que cette façon de faire donnait aux enfants le goût de l’effort et de ce fait, en faisait des êtres ouverts à la découverte et avides de connaissances.
Bien sûr, cela ne règle pas tous les problèmes (ce serait trop simple) et toutes mes réticences du début n’ont pas disparues.
Notamment j’avais peur que cette façon de faire qui fait que tout conflit avec l’adulte est évité à l’enfant ne prépare pas celui-ci à une socialisation correcte. Et il se trouve que j’ai remarqué effectivement que les enfants que j’accueille ont un peu de mal à se faire à l’ambiance de la ludothèque par exemple. Ils sont très vite affolés lorsqu’une nounou crie un peu trop fort, cherchent souvent à se rapprocher de moi et reforment souvent les binômes de la maison, plutôt que de se faire de nouveaux petits copains. Mais à vrai dire, je n’en ai jamais discuté avec les autres assistantes maternelles et peut être que cette façon de faire est commune à tous les enfants. En fait je reporte peut être sur eux mes propres angoisses et c’est à moi de faire un travail psychologique là-dessus.
Une autre chose aussi qui a son importance, travailler ainsi ne m’a pas permis de résoudre tous les conflits qui peuvent se produire entre les enfants. La jalousie, les envies de piquer le jeu du voisin, les disputes voire même les violences existent toujours. Mais là aussi, je pense que c’est à moi de travailler là-dessus. Notamment pourquoi ne pas acheter les jeux en deux exemplaires identiques afin d’éviter quelques conflits. Au lieu d’avoir 6 jeux d’encastrement différents, ne serait-il pas plus judicieux d’en n’avoir que 3 mais en double !
Je pense aussi que je dois rester vigilante et arriver à anticiper les conflits pour pouvoir, pourquoi pas, proposer une activité plus dirigée lorsque la tension monte.
Enfin pour conclure, je dirais que le bilan est quand même largement positif et mon travail beaucoup plus intéressant.
Voila pour mon ressenti. J’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez (enfin pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu’à la fin !!!!)
Avant tout, je vous invite, si vous ne savez absolument pas de quoi je parle, à vous rendre chez mon ami Google pour faire, vous aussi, une petite plongée dans monde d’Emmi Pikler, cette pédiatre hongroise morte en 1984, connue pour avoir dirigé la pouponnière de Loczy créée pour les orphelins de guerre. Allez-y !! On vous attend.
C’est fait ? On y va alors !!
Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que je base mon travail sur une approche « piklerienne » de l’éducation et je pense pouvoir maintenant faire un petit bilan professionnel sur cette façon de faire. Je vous livre donc mes impressions.
Tout d’abord, il faut peut être, pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi mon conseil sus cité, que je rappelle les bases de cette approche telles qu’elles peuvent nous servir dans l’exercice de notre profession d’assistante maternelle.
Travailler « à la Pikler » donc, c’est donner une importance primordiale à la motricité libre : dès 3 mois, l’enfant est donc placé le plus souvent possible à plat dos sur un simple tapis, l’assistante maternelle ayant pris soin de posé autour de lui des jeux adaptés à son évolution.
Ce bébé ne sera jamais mis dans une position qu’il n’a pas expérimenté de lui-même, si bien qu’il ne sera jamais assis avant qu’il ne sache le faire tout seul, qu’il ne sera jamais aidé en le tenant par les mains pour le faire marcher. Ainsi trotteur, transat et même chaise haute ne seront pas utilisés. Plus tard l’enfant expérimentera de lui-même son environnement et les jouets qui sont mis à sa disposition, ce qui implique qu’on ne lui montrera jamais comment poser la pièce de son puzzle ou comment emboîter des éléments. D’une manière générale, on ne lui apprendra rien au sens pédagogique du terme avant qu’il ait au moins 18 mois.
Travailler « à la Pikler » c’est aussi accorder aux soins et aux repas une importance telle qu’ils doivent toujours être source de bien-être pour l’enfant. Chaque enfant accueilli doit sentir que ces moments lui appartiennent totalement et qu’il peut faire confiance à l’adulte. Les gestes doivent être toujours très doux, sans oublier auparavant d’expliquer chaque geste à l’enfant. Tout conflit avec l’adulte doit être évité.
Travailler « à la Pikler » c’est enfin faire une totale confiance à l’enfant qui a les capacités d’être le moteur de son propre développement.
Lorsque j’ai commencé à travailler de cette façon, je ne pensais pas que les résultats seraient si probants.
Je tiens à signaler en tout premier lieu qu’au point de vue acquisition des postures (station assise, marche…) il n’y a aucune différence. Les enfants que j’ai accueillis depuis deux ans ont marché à peu près au même âge que ceux que j’avais stimulés à outrance en me cassant le dos pour leur « apprendre » à faire leur premier pas. Je tiens à faire cette remarque en premier afin de rassurer les personnes qui pourraient penser que laisser faire l’enfant va provoquer un retard dans les acquisitions.
Mais la chose la plus spectaculaire je trouve, c’est que depuis deux ans, je n’ai à déplorer aucune chute, incident ou accident (je touche du bois !!!) qui auraient nécessité l’utilisation de la trousse d’urgence, si bien que je me suis aperçue par hasard que je n’avais pas racheté d’Hémoclar depuis longtemps et que celui que j’avais était périmé.
Je ne dis pas que les enfants ne tombent pas, mais ils ne se font pas mal. Comme on ne les sollicite pas, ils se lancent dans une exploration de l’espace seulement s’ils sont suffisamment sûrs d’eux.
Un exemple précis : le toboggan. Avant j’aidais les enfants à monter sur les marches, je les tenais pour ne pas qu’ils tombent. Il en résultait un stress important de ma part, car les enfants eux ne faisaient pas attention au fait que j’étais là pour les assurer ou pas. Il est donc arrivé qu’ils tombent en essayant de faire seul, un acte qu’ils n’étaient pas capables de faire. Maintenant je ne les aide plus et aucun ne s’est lancé dans l’ascension d’un toboggan si il n’était pas dans la capacité d’arriver jusqu’à bout. Bilan de l’opération Nounou n’est plus stressée et je ne vous dit pas le plaisir de l’enfant quand il arrive enfin à faire comme les copains sur le toboggan. L’aider à monter c’est le priver de ce plaisir.
Au niveau des soins, le changement de couche n’est plus vécu de ma part comme une corvée à laquelle il faut se soumettre. C’est un réel moment d’échange avec l’enfant qui très vite participe activement à son change. Il n’y a pas de pleurs, et l’enfant est serein.
Les repas en général se passent bien pour ce qui est des tout petits. Pour les plus grands, il arrive, au moment de l’apparition des « néophobies » que les repas soient un peu moins cool qu’avec un bébé mais je fais confiance à l’enfant et ce n’est donc plus une source de conflit.
Les parents sont en général satisfaits, d’autant plus que désormais, j’arrive à leur expliquer mon travail en véritable professionnelle, ce qui n’était pas forcément le cas au début. Certains parents m’ont fait remarquer que cette façon de faire donnait aux enfants le goût de l’effort et de ce fait, en faisait des êtres ouverts à la découverte et avides de connaissances.
Bien sûr, cela ne règle pas tous les problèmes (ce serait trop simple) et toutes mes réticences du début n’ont pas disparues.
Notamment j’avais peur que cette façon de faire qui fait que tout conflit avec l’adulte est évité à l’enfant ne prépare pas celui-ci à une socialisation correcte. Et il se trouve que j’ai remarqué effectivement que les enfants que j’accueille ont un peu de mal à se faire à l’ambiance de la ludothèque par exemple. Ils sont très vite affolés lorsqu’une nounou crie un peu trop fort, cherchent souvent à se rapprocher de moi et reforment souvent les binômes de la maison, plutôt que de se faire de nouveaux petits copains. Mais à vrai dire, je n’en ai jamais discuté avec les autres assistantes maternelles et peut être que cette façon de faire est commune à tous les enfants. En fait je reporte peut être sur eux mes propres angoisses et c’est à moi de faire un travail psychologique là-dessus.
Une autre chose aussi qui a son importance, travailler ainsi ne m’a pas permis de résoudre tous les conflits qui peuvent se produire entre les enfants. La jalousie, les envies de piquer le jeu du voisin, les disputes voire même les violences existent toujours. Mais là aussi, je pense que c’est à moi de travailler là-dessus. Notamment pourquoi ne pas acheter les jeux en deux exemplaires identiques afin d’éviter quelques conflits. Au lieu d’avoir 6 jeux d’encastrement différents, ne serait-il pas plus judicieux d’en n’avoir que 3 mais en double !
Je pense aussi que je dois rester vigilante et arriver à anticiper les conflits pour pouvoir, pourquoi pas, proposer une activité plus dirigée lorsque la tension monte.
Enfin pour conclure, je dirais que le bilan est quand même largement positif et mon travail beaucoup plus intéressant.
Voila pour mon ressenti. J’aimerais que vous me disiez ce que vous en pensez (enfin pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu’à la fin !!!!)
J'ai tout lu !
RépondreSupprimerC'est grâce à toi Cathy que j'ai découvert Pikler et je trouve que cette approche est vraiment adaptée et applicable dans notre métier. Cette méthode valorise l'enfant en tant qu'être humain, mais valorise aussi la personne qui s'en occupe, enfin, moi ,c'est comme ça que je le ressens.
je confirme qu'au niveau motricité, les enfants qui sont "élevés " en motricité libre sont plus habiles et ont moins de chutes ou ils se font mal. Le petit que je garde ne se cogne jamais la tête quand il tombe, il roule sur lui même et ne se fait pas mal, c'est incroyable !
En ce qui concerne tes questions au sujet des conflits entre enfants, je pense que le but n'est pas forcément de les éviter à tout prix (comme avec ton exemple des puzzles) mais de montrer à l'enfant comment les gérér pour en sortir avec une estime de soi intacte (pour les 2 enfants concernés). Qu'en penses-tu ?
Hello Cathy
RépondreSupprimerJuste pour te dire que j'ai posté mon comm, sur le précedent sujet au lieu d'ici, je rajouterais, que moi aussi ,j'ai souvent des petits conflits a gérer, surtout avec les enfants uniques ,qui se retrouvent en nounous avec des autres compagnons, et qu'il faut partager et preter....
Biz a bientot
Laurence
Je suis tout à fait d'accord avec toi Adeline quand tu parles de sortir du conflit avec une estime de soi intacte, mais j'avoue ne pas avoir trouvé la solution idéale. On a simplement pris l'habitude d'en reparler après quand le calme est revenu, histoire de ne pas rester avec ce genre de choses sur le coeur.
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires.
J'ai tout lu ...
RépondreSupprimerJ'ai aussi découvert Pikler grâce à toi ... & au fil de mes découvertes en te lisant j'ai pu constater que je "fonctionnais" déjà un peu comme celà ...
Nous sommes aussi allées à quelques conférences ensemble & j'espère de tout cœur pouvoir continuer mais çà seul l'avenir le dira !!!
Pour ce qui est des conflits ... j'essaie de les gérer en proposant aux enfants le "troc" mais rien n'est jamais gagné d'avance, par contre, je suis ravie quand je peux constater qu'un des enfants "troque" avant de passer au conflit & parfois même il arrive que, le conflit n'est même pas lieu !!!
En ce moment, j'accueille un Titounet de presque 2 ans (juste en matinée) et dernièrement, il s'est fait mordre au visage par un chien.
Depuis et c'est pour moi normal, tout est conflit avec lui, même le temps du change ... ayant tout essayé, l'attente, la discussion ...etc, maintenant, je le change malgré sa colère en continuant de lui dire calmement ce que je fais et pourquoi en "insistant" sur le confort que çà va lui procurer ... et de plus en plus souvent, il se calme de lui-même en m'écoutant.
Je termine ce moment en lui disant :
"Eh bien, tu vois Titounet, je ne t'ai pas fait de mal, et c'est bien plus agréable d'avoir une couche propre, ce n'était pas la peine de te mettre en colère ..."
La plupart du temps, il me répond "i" pour oui ...
moi aussi, j'utilise beaucoup le troc lors des conflits, chaque enfant en sortant ainsi " gagnant "
RépondreSupprimerj'avais lu mais sans me renseigner sur l'auteur de la théorie qu'il fallait laisser le bébé sur le dos jusqu'à ce qu'il aie le gout de se tendre pour attraper un jouet, et je l'ai expérimenté sur un bébé qui a rampé a l'âge de 5 mois !!!! mais j'avoue que j'ai essayé aussi de le faire marcher en le tenant, bref,je ne suis pas une vraie adepte, mais je trouve le raisonnement très intéressant. pour les jeux, il faut qu'ils soient vraiment semblables pour ne pas susciter la jalousie, car juste au niveau de la couleur chez moi il y a matière à envie...joli blog. bravo.
RépondreSupprimerppm merci de ta visite : l'avantage quand on pratique la motricité libre c'est que comme tu as pu le remarquer, les enfants nous montrent tous les jours qu'ils sont capables de faire des choses que l'on aurait même pas soupçonnées (comme un p'tit bout qui fait le commando à 5 mois).
RépondreSupprimerPour comprendre l'inutilité de "faire marcher" un enfant, il suffit d'observer un enfant mis dans cette situation. Nous avons donc un p'tit gnome, les bras tendus en l'air, lançant ses pieds en avant (quand ça veut bien partir avant le haut du corp) et en général sur la pointe des pieds !!! Pensez-vous que ça ressemble vraiment à de la marche ?
Pour les jeux similaires, la difficulté, c'est que bien souvent, lorsque l'enfant désire le jeu du copain, ce n'est pas vraiment le jeu qu'il veut s'approprier, mais le plaisir que le copain a en s'amusant avec. Ce qui fait que tous les problèmes ne sont pas réglés avec cette méthode mais on arrive quand même à diminuer les conflits.
Connais tu la magazine grandir autrement?
RépondreSupprimerSi non, vas voir il y a un hors serie en se moment sur le jeux qui est tres interessant
Je connais le magazine mais pas ce hors série. J'irais voir ça. Merci.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe tombe souvent sur des pages très bien faites de ce site, en cherchant des infos au hasard sur google lol.
Je me suis toujours intéressée au respect de l'enfant dans sa globalité, et donc forcément je suis très proche de cet esprit pickler, montessori, etc...
Le paragraphe sur les disputes et jalousies m'a fait penser immédiatement à l'atelier auquel je participe en ce moment, basé sur le livre "jalousies et rivalités" de Faber&Mazlish. Pour toutes celles qui cherchent des solutions pour rétablir la communication entre leurs propres enfants ou ceux qu'elles gardent, je ne peux que vous conseiller le livre à 1000000 % !!!! Je vous promet une bonne dose de prises de consciences et de remises en questions multiples, ce livre est vraiment fidèle à la réputation des auteurs, et en plus très agréable et facile à lire!
Ceci dit, que ce soit en motricité qu'en accompagnement global, j'ai toujours du mal à tout adapter aux enfants que je garde, et je sens vraiment un décalage flagrant. Comment faites-vous lorsque les parents ne sont absolument pas réceptifs ?
Même si tout n'est pas parfait avec mes propres enfants (heureusement!! lol) je n'arrive pas à m'empêcher de juger ces parents intérieurement, quand je vois tous les petits "malaises" de ces enfants qui pourraient être évités!!
Merci
Merci Barbara pour cette idée Lecture. Je vais me renseigner.
RépondreSupprimerPour ce qui est des parents, quand je vois qu'ils ne sont pas du tout réceptifs, je fais mon boulot sans trop communiquer ma façon de faire. Je n'en parle que si vraiment j'ai une demande précise du style : "faut le faire marcher" ou "le docteur a dit qu'il devait maintenant jouer assis" J'explique alors que c'est contraire à mes convictions et à ce que j'ai appris en formation, mais que je n'oblige personne à faire pareil. Les différences d'éducation peuvent aussi être une richesse pour l'enfant et j'essaye de le voir de cette façon. Ca m'évite de juger les parents.